dimanche 21 octobre 2012

2012 Position URIOPSS 59 62 sur RSA et sanctions


Positionnement de l’Uriopss Nord – Pas de Calais
RSA : sanctions vis-à-vis des allocataires ne respectant pas les obligations légales de contractualisation et/ou d’engagements dans un parcours d’insertion vers l’emploi

Préambule
La généralisation du RSA a fait l’objet de nombreuses prises de position des réseaux associatifs dès son expérimentation et principalement après l’adoption de la Loi du 1er décembre 2008 ou au moment de sa généralisation en juin 2009 : abandon d’une approche globale des individus et de l’accompagnement social, césure entre le professionnel et le social, système d’orientation et moyens dévolus au Pôle emploi, niveau du montant de l’allocation, participation des allocataires, etc.
L’Uriopss Nord – Pas de Calais a aussi fait le choix d’adopter en lien avec ses représentants dans les instances locales d’insertion, et en particulier dans les équipes pluridisciplinaires du département du Nord où l’Union participe, une position de principe quant aux sanctions économiques touchant des allocataires du RSA ne respectant pas le système de droits et devoirs mis en œuvre par la Loi.
Cette position est claire : l’Union s’oppose à tout mode de sanction visant à réduire le montant ou à suspendre le versement de l’allocation, sauf dans l’hypothèse de fraudes avérées.
Analyse des constats
Pour l’Uriopss Nord – Pas de Calais, cette position prend sa source à travers l’analyse de plusieurs constats :
-        Le niveau de ressources des allocataires se situe déjà en dessous du seuil de pauvreté. Il ne nous paraît pas acceptable, a fortiori en temps de crise sociale et économique, de venir diminuer des ressources qui ne sont déjà pas suffisantes pour vivre dignement. Le RSA constitue le dernier rempart contre la grande pauvreté et l’errance et permet à de nombreuses familles de pouvoir réunir le strict minimum nécessaire à l’éducation d’enfants par exemple. Diminuer ou supprimer l’allocation produirait dès lors des effets par ricochet sur les familles des allocataires concernés.

-        Cohérence globale du dispositif et inégalité de traitements entre allocataires : si le RSA activité représente une avancée intéressante dans la lutte contre la pauvreté, la mise en œuvre du droit à l’accompagnement social prévu par la loi ne paraît aujourd’hui pas satisfaisante pour les associations. En effet, la dissociation entre le social et le professionnel et le rôle central du Pôle emploi aux moyens pourtant limités (simple suivi des allocataires provoquant des ruptures d’accompagnement,  des modes d’accompagnement inadaptés et globalement une forte incompréhension du dispositif) ne favorisent pas un bon fonctionnement du dispositif. A ce titre, la bonne compréhension de leurs devoirs par les allocataires ne semble pas certaine et même si nous constatons très souvent un regard « humain » des Conseils généraux dans l’analyse des situations individuelles, la Loi ne peut garantir les allocataires contre « l’arbitraire ». Par ailleurs, il semblerait que les allocataires orientés vers le Pôle emploi « échappent » au contrôle des obligations légales, les transferts de données entre les Conseils généraux et le Pôle emploi n’étant pas opérationnels. Cela conduit dès lors à une inégalité de traitement, car seuls les allocataires dont le Conseil général peut vérifier le respect de leurs obligations (ceux orientés vers le social) sont susceptibles d’être sanctionnés.

-        Le principe d’une sanction économique pour les allocataires ne respectant pas leurs devoirs représente une approche des difficultés des personnes appréciées sous un angle purement individuel, où l’allocataire engage sa responsabilité individuelle dans le traitement des causes de son exclusion sociale. Cette approche idéologique ne nous paraît pas pertinente dans la lutte contre la pauvreté et au contraire fragilise la cohésion sociale.

-        L’aspect pédagogique et re-mobilisateur de la sanction économique ne nous semble pas pertinent dans le cadre d’une approche de travail social. Une approche globale des problématiques de la personne (à travers  par exemple des visites à domicile ou encore des temps d’actions collectives) nous semble plus adaptée pour recréer du lien avec l’allocataire ne répondant plus. En outre, une diminution des ressources aurait pour conséquence très probable une aggravation des difficultés de l’allocataire et dès lors l’engagement de moyens humains et financiers plus important à moyen terme.

Complément JP Bultez
L’approche proposée d’une sanction semble considérer que le contrat ayant été engagé par les deux parties, si l’une d’entre elle (la personne en insertion) ne satisfait pas ou plus à ses engagements, ce serait elle qui devrait être sanctionnée. Comme si les termes d’un contrat mettraient les acteurs à égalité. Nous savons bien que ce n’est pas le cas. S’il y a sanction, il faut aussi pouvoir sanctionner l’autre partenaire (Pole emploi ou CG) qui n’a pas forcément satisfait aux termes du contrat.
Le niveau des ressources : réduire ou supprimer cette allocation de base pose une question éthique : alors que le « non-recours » est plutôt élevé en France (CISS, RSA, …), engager toute forme de réduction conduit à réduire voire supprimer les avantages annexes (tarifs cantines, tarifs transports en communs basés sur les allocations perçues) et à conduire vers l’extrême pauvreté. Qui peut raisonnablement dire que l’on a tout fait pour tenir les termes d’un CER, des deux côtés ?
Qui peut dire qu’une personne n’ayant plus l’allocation RSA, continuera à être accompagnée ? le seul moyen de poursuivre un accompagnement, c’est parce qu’il y a une allocation.
Aller vers la réduction ou la suppression de l’allocation, outre la « désaffiliation » qui s’en suivrait, ne peut que construire une nouvelle forme de marginalité, créée par le système RSA, alors que son objectif est inverse.
Je suis opposé à cautionner toute forme de réduction ou suppression, même temporaire de l’allocation.
Aller dans ce sens sera aussi mettre les bénévoles et les allocataires présents dans les Equipes pluridisciplinaires à vivre un conflit de devoirs, bien insupportables. Y résisteront-ils ?

2012 Visite à Trévise (Italie) juin


Visite à Trévise Italie les 28 et 29 juin 2012



ISRAA à des contacts internationaux déjà en Europe et veut s'inscrire dans un réseau.
Présentation de la délégation française, de l'Uniopss.
Dans la Veneto : 20% de plus de 65 ans en Italie.
La constitution de 1948 protége des droits et la santé. 20 régions.
Politique Etat, régions, communes pour le social, et des programmes sanitaires nationaux.
Séparation social et santé  pour les droits dans le pays, de la SS.
Régions autonomes qui organisent localement les décisions de l'état. Selon les régions, le panorama est différent.
Services territoriaux, 20 ULSS unités locales socio sanitaires dans le Veneto. Ulss 9 à Tréviso. Trévise pour 400000 habitants.
Pouvoirs à la région.
Activités dans trois secteurs prévention hospitalisation et le territoire district socio sanitaire, lieu d'intégration des composantes du réseau communes, instituts publics, secteurs privé, bénévoles, coopératives,
Les politiques sont décidées par la conférence des maires pour un plan territorial avec 38 maires. Décisions sur le niveau des structures maisons de réalités, aides à domicile, et contrôles politiques. Défis entre besoins, ressources et réseau social.
Santé des PA vers qualité de vie, réseau des services, on cherche la meilleure solution à domicile, médecins, maison de retraites bénévolat, consultations, accueil de jour, favoriser l'échange entre compétences professionnelles,
L'Usll 9 est découpé en 4 districts de 100 000 personnes
Chaque district à une unité de validation multidimensionnelle pour la PA, et décide la résidence, lintervention à domicile, économique, et les interventions du soir à soulager.
Maison de retraite, hospice, chez PA assistance de base, intégrée télés secours, Alzheimer, chèque de soins, ...
Besoins de la personne avec un instrument multidimensionnel, pour la région S Va MA pour les besoins de tous types, le groupe multi professionnel décide 17 types de besoins et des profils autonomes, jusque dépendances et comportements à problèmes.
Structures PA 271 pour 25536 lits soit 2,75% des personnes de plus de 65 ans.
MR pour PA 4000 places pour les autonomes, mais aussi du logement social pour les PA, non autonome premier niveau profil 2 à 13 et de 14 à 17 pour le 2° niveau. État végétatif, hospice, centre de jour.
Coût par jour : 110 euros
Taux d'aide 50 à 60 euros
Reste à charge 50 60 euros
Les aussi 10 euros dotation de soins
Qui paye : région, famille, israa, ulss
Toutes les structures sont contrôlées, avec des critères.
Israa, 850 PA , 30 millions d'euros.80% public, 5% privé commercial.
Structure de l'association.

Modèle centré sur la PA et la qualité de la relation. Mission de mettre à disposition un endroit ou vivre heureusement en gardant autonomie des actions et des choix.
Des services offerts multiples, hébergement temporaire, soulager temporairement , mortalité de 20%, Alzheimer, centre de jour ou nuit,
Lits pour des personnes non aidées, la région paie 50, et les gens paient 70. Services innovants : accueil sortie hôpital, soins de suite, assistance à domicile, consultations pour les familles en difficulté, centre pour VASI, une semaine dédiée au VA en mai. 1800 personnes, sortir des MR, ...
607 salariés.
La personne, services et projets. Qualité de vie, révolution culturelle.
Une organisation claire, avec des responsables, en tout, de toutes les tâches.
Investir dans les ressources humaines, formation, gt, groupe autodétermination, pour les travailleurs, faibles congés maladie, qualité.

Gestion par la qualité :
Israa accrédité pour avoir de l'argent. D'où répondre à des critères: avoir un programme annuel, avoir un contrôle de gestion, des résultats, définir rôles et responsables, formations des salariés, demander la satisfaction.
Responsabilité de gestion, avec des objectifs de production et de qualité:
Production : lien avec l'entreprise, les coulisses, améliorer, renouveler les processus.
qualité: se voir avec les cinq sens, valeurs aussi favorisant les finances, donner la perception d'amélioration, seuils pur les services pour que le client évalue.
Tableau des objectifs: objectifs stratégiques, pour tous les responsables, chacun pouvant compléter.
La formation continue, pour améliorer les compétences, savoir et être, dans des focus groupes, la direction va planifier les formations. Ligne cette année est la douleur pour tout le monde. D'où une moyenne de 12 heures.
Processus, trouver des projets protocoles d'intervention, pour un partage de savoir faire.
Informatisation des structures, pour communiquer entre elles, récupérer et partager entre tous. Avoir des statistiques aussi.
Résultats: comment va le résident, avec un outil DCM de T Kitwood, groupes de vérification, sur 22 items, avis des résidents, des familles, des salariés,
Formation 1% des salaires. Mais on fait en interne. Formations master 2 sur le vieillissement née ici.
Visite de logements une dame de 84 ans, un professeur de latin Tocchi Alberto, le béguinage, la casa Alberto Salce et des mini logements.
Regroupements avec ses dames locataires, les professionnels,
Casa crée en 1972, 168 lits dont 42 non autonomes, des services selon les besoins.
Le service Piovesan pour personnes non autonomes avec des services communs pour tous les résidents.
Les mini logements avec services communs.
Objectifs : bon fonctionnement, capacités d'adaptation besoin d'appartenance.
Comment : autodétermination, rencontre, sécurité, accueil des fragilités, assistance, ouverture à l'extérieur, protagoniste actif.

Président arrive et se présente. Staff excellent, tout le monde travaille bien, la philosophie est bien sur les personnes.
Protagonisme actif entre les résidents: activités, voyages, soins de soi, renforcement de la mémoire, anniversaires, gymnastique douce, fêtes, une petite fille adoptée en Afrique,
Avec l'équipe : réunions hebdomadaires, la plan individualisé, utilisation ABC, formations, représentants des résidents,
Avec les parents : acte avec la famille comme une source, restitution des PAI, recevoir des visites, garantir les représentants des parents, participations aux activités de la maison,

Avec les bénévoles, individuel et structurel, ass culturelles,  donner de la continuité, les résidents sont une source pour le territoire,
Une semaine du vieillissement en mai : VA : prévention des incontinences, Check up mémoire gratuit au dessus de 50 ans, manger bien, bougeons,
SI : avec la communauté san egidio, alliance entre les générations, "raconte nous écoutons" : témoignages commentés aux jeunes, avec la Luna : lecture des livres.
Centre spécialisé pour les  démences : consultations mémoire ici, formations de professionnels, réunion des familles, ici l'extérieur est peu attractif, trop gros, en longueur, besoin des personnes d'être sur la terre, le projet à du être accepté comme il était, par un grand architecte italien connu Gregotti, qui travaille sur la structure mais communiqué mal. On a accepté mais on a travaillé dedans pour donner de l'âme. Les murs, l'ambiance, ...
Des projets ici : des jardins, ...
Explication sur la structure, née en 2006 avec 240 PA et 15 en soins de jour. Deux étages à unir. La lumière naturelle partout, les chambres ou vivent les PA vont vers un jardin ou une terrasse. 5 jardins dont 3 pour PA démentes, un espace pour les enfants.1900 repas préparés ici par jour. Comparé à la ville de Treviso, avec les noms de rue de la ville, 3 maisons comme les portes de la cité (thomaso, ...). Les trois maisons liées aux différences des résidents, selon profils cognitifs, avec objectifs de réhabilitation, ste quaranta, besoins de soins sanitaires, l'altinia pour profils avec démences.

Directrice Roberta. Chaque maison à un directeur général et un coordinateur, gestion des projets et maintenir les objectifs. Chaque maison à 4 professionnels et le coordinateur, l'assistance de base, infirmier, généraliste, présent toute la journée comme salarié. Projets élaborés par l'équipe, avec objectifs, évaluation, protocoles, PAI plan assistance individualisé, objectifs et modalités, instruments, soins n'entrez sur la personne et sa famille. Pas d'horaire pour les visites, les familles viennent quand ils veulent. Un projet en cours de maintenir le lien entre résident et la famille, avec participation active de cette famille si elle le souhaite. Pour les médicaments, d'où viennent ils? L'hôpital les donne sur ordonnance. La préparation est faite par l'infirmière seulement.

La douleur: israa la vue comme un problème prioritaire et un groupe multi professionnel est ne pour former les personnels et créer des protocoles. Approche pour la question humaine et pas seulement technique. Douleur vue dans une façon globale. Avec l'hôpital, un projet qui forme tout le personnel. Evaluation de la douleur, instrument imposé dans la région. Échelle "noppain" quand on ne peut pas communiquer. Echelle dobservation visuelle. Le soignant prend 5 minutes pendant le soin. Le soignant doit observer les comportements de la personne face à la douleur. Étudier l'approche du staff vers la douleur, préjugés ou âgisme. Un des obstacles est le préjugé. Les données sur la douleur et l'appréciation avancent. Loi 38 de 2010, veut garantir l'accès aux soins palliatifs et soins de la douleur. Les unités ont isolé un infirmier, réfèrent pour la douleur, même si l'approche est multidimensionnelle. Nous élaborons des lignes et bonnes pratiques. Les soignants son engagés sur le sujet. Avec l'hôpital, nous parlons des médicaments et stratégies cliniques. Évaluation des traitements pharmacologiques et sensibilisation des familles et citoyens sur la question de la douleur. Nous avons des échelles d'évaluation, d'où monitoring des interventions, la gestion de la douleur relégation assesment évaluation et monitoring. Douleur et ses causes, liés aux mouvements par exemple. Avec physiothérapie pour avancer, avec médicaments ou non. Formation pour les généralistes  pour la gestion de la douleur. Pour ceux qui communiquent, échelle numérique utilisée.

Visite d'un autre établissement pour sortie d'hôpital et réhabilitation, et personnes végétatives. Améliorer la qualité de vie et bien être avec outil de mesure. On voit aussi les activités faites par les résidents. La famille donne aussi son avis.
Dans le service des personnes végétatives certaines sont là depuis 18 ans,la famille peut enterrer quand elle veut, les PAI sont vus avec la famille.

Parc pour les résidents, un potager, un boulodrome, un parcours gymnique et mémoire avec 10 points de stimulation, avec deux niveaux de difficulté, selon les capacités fonctionnelles. Les tableaux peuvent évoluer, les personnes être seules ou accompagnées. D'où des formations pour soignants et bénévoles pour cet accompagnement. Mesurer les améliorations. Les médecins autorisent ces exercices.
Intervention sur les groupes d'auto assistance pour les familles de personnes à l'état végétatif.
Elle travaille depuis 17 ans et la fin de vie.
Les groupes d'auto assistance autogérés ou avec facilitateurs. L'état est lié à un avc, gardant un cycle veille sommeil. 2000 personnes en Italie, jeunes 45-64 ans mais pas de loi, avec seulement quelques établissements pour ces personnes.
Pas de réponse aux questions médicales.
Les groupes : écouté, partage, temps de soi pour soi même, améliorer la relation famille/services. Expérience de Mara : je me sens seule, mais on s'est rencontré deux fois par mois, avec l'histoire des autres, les mêmes émotions, on vit les mêmes choses, expérience positive depuis sept ans, mon père est végétatif, écouter les autres, parler, me libérer, chercher à donner la force reçue à mon père, on peut pleurer, sans jugement.

Une autre expérience depuis 2006: nurturing touch 'touche qui nourrit'.
Quand on ne peut guérir, on ne peut soigner. La fin de vie peut dureté des années, "un pays sans habitants", une région frontalière.
Formation des personnels des 2001. Le touch est un "massage", une philosophie du soin, méthode complétée par l'aptonomie (science de l'affectivité par contact), plus une caresse qu'un massage. Le corps est le lieu d'immatriculation de notre identité, le lieu de la transformation de la maladie. Méthode adaptée du fait des âges, des fragilités, enseignable aux familles. Soit par un groupe structure de personnes en chaise roulante, en démences, sans activités, ou dans le lit en phase terminale, ou dans l'hygiène le dressing, pur des gestes quotidiens, lents avec caresses. Donner soin. Bénéfices sur le plan physique, psychologique, spirituel. Impact pour les soignants aussi. C'est plus que prolonger la vie des gens mais vivre mieux. Prendre soin des autres est un travail intime ...
Histoire de pierre et thècle.il raconte son accompagnement, comme sur un bateau à la dérive, soutien de personne, faire sentir notre amour, ensemble jusque la fin.
Le "toucher massage" en français.

Reprise vendredi matin dans le centre pour personnes démentes.
1200 personnes à Trévise, usll9 4000 à domicile et 1200 en structures
Deux questions : changer notre idée sur la démence, changer la culture des services.
Idées : montrer des personnes et non des cerveaux.
Centrer sur la personne et les soins. Le dire souvent.
Changer le point de vue, la qualité de la vie.
L'organisation: moins d'argent, investir sur la société, transformer la faille, le volontariat et la proximité, les réseaux primaires.
Souvent un territoire fragile autour de la personne, mais même s'il est fort, les difficultés peuvent le rendre fragile. Prendre la famille et ensemble. Mais il faut agir niveau politique, des services et au niveau opérationnel.
Niveau de la conférence des maires de usll 9. À quels projets de santé pour les citoyens.
Niveau organisation des services : profit ou non profit, etc ... L'objectif , les professions divers doivent se parler.
Proposer le réseau Alzheimer, avec trois niveaux
territorial : formations et informations pour les familles, écoute téléphonique, café Alzheimer partagés, contribution financière, soutenir qui soutient, laboratoire de stimulation cognitive, centre de jour et de nuit de 1 à 7 jours, toutes heures en journée , 7 unités dédiées aux personnes pour accueillir temporairement ou durablement.
Depuis 2000, israa a investit sur ces questions et à s'adapter. En 2005, 7 unités dédiées, mais pas de loi sur ces unités dédiées, sans plan.
Réseau en place, pour le résidentiel et sein résidentiel, un point de rencontre, un service de conseil consultation pour la famille, les consultations avec gériatres et neurologues, évaluation psychologique, ailleurs les consultations sont à 150 euros, ici c'est 40 euros et salle snoezelen.
L'évolution de la maladie conduit à être flexible durant les parcours, les familles sont solides au début, chaque histoire est individuelle, 1117 suivies en 2011.
On avait peur au départ de construire un ghetto, mais 170 personnes ont construit sur le  sujet, tous types de métiers.
Les associations de familles ont leurs sièges ici aussi.
Famille, durée, efficacité, les trois niveaux ont des économies différentes, alimentées par des financements différents : région pour le résidentiel pour toutes les maisons de retraites, mais toutes n'ont pas de lieux dédiés. La conférence des maires donne 80 à 100 000 euros. Des financements complémentaires sont recherchés, auprès du gouvernement central, des mutuelles, des fondations. On évolue à partir des recherches.

Roberto : coordinateur des 4 unités démences: alzheimer et jardins dédiés, snoezelen room, formations des personnels, apprendre à lire les besoins, travailler sur les services e l'occupation des équipes ici et maintenant, 25 résidents dans chaque unité, démences moyennes ou graves et quelques très graves. Quelques personnes en service temporaire de 60 jours, selon les situations momentanées, pour avoir un objectif précis et des solutions pour la famille. 12 personnes en centre de jour au sein de l'unité résidentielle, et 15 en temporaire.

Conférence de presse:
Introduction du Président Israa, puis d'Alain Villez. Marie Jo Guisset a préparé ce voyage.
Sur un territoire, réalisation exceptionnelle. Israa, non a la fatalité de la maladie, non au manque de budget, non à l'impuissance des professionnels, non à la spirale du non sens, non à la peur de la démence, des critiques.

Remarques des membres de la délégation:
La place des familles comme ressources.

Un sens à l'action pour tous.

Articulation de tous, avec formation des familles.

Dynamisme dans cet esprit collégial, humanisme, rassembler, rayonner, innovation.

Esprit de recherche, liée au terrain, construire en lien avec la pratique.

Étonné favorablement, mais on a une même identité philosophique, même vision,

La qualité, faire ce que l'on fait et dire ce que l'on fait, on voit que la pratique est la , des formations, l'accompagnement des professionnels par la supervision et garantir la qualité des pratiques, pour bénir sur le long terme dans une mise en acte quotidienne.

La capacité à innover, dans un contexte difficile : une belle association tout en étant public.

MJG : Pari de la capacité toujours là, du pari et du lien avec les familles les enfants, parrainage en Afrique, alors que la maladie est la fermeture. La personne est et à besoin, on y répond. Le jardin , décoration, tout est extraordinaire. Michel Geoffroy, pari de la rencontre avec ces personnes, on les met dans un autre monde souvent. Nord Sea dementia group : réseau ouvert : recherche appliquée aux pratiques, 10 pays, israa sera proposé par la France.
Georgio Pavan: merci pour vos commentaires sur israa, on se sent compris. Union de sens entre France et Italie, espère venir en France aussi pour mieux se connaître.
Le président conclut : merci mais vos mots sont de trop ! Ce qu'on fait n'est qu'ordinaire!

Projet Clowning
Évaluée l'impact pour réduire le stress, les comportements, et aider les soignants.
Recherche avec un groupe expérimental et un groupe de référence.
Évaluer comment? Vidéo et un cadre échelle d'évaluation ad'hoc.
Une typologie LILT giocare in Corsia.
Amélioration de la qualité de la vie, des comportements, niveaux des interactions.
Faire une formation pour les soignants. Communication non verbale. Faire participer.
Une association de bénévoles en clown thérapie auprès d'enfants et de PA.
Un reflet des émotions des PA est reflété par la clown pour travailler en miroir.

Intervention Sylvia ' méthode DCM ' :
Les besoins des personnes : on peut réduire les médicaments si on y est attentif.
Université de Bradford.
DCM : Dementia care mapping : grille d'observation. Observer le bien être suffit, le mal être est résultat d'une approche non centrée sur la personne.
Processus de changement culturel. Changement des soins et traitements. Et Feed back avec le staff. Puis monitorer.
Quelles informations: niveau de bien être, individuel et collectif, les comportements du staff, sans jugement, penser ensemble.
Observation continue pour six heures par neige. Par unité de Temps de cinq minutes, observer quand le résident est en difficulté, quand le staff donne une aide. Qualité de la vie des résidents avec démence. Des catégories 23 : de À à Z. La participation avec l' environnement est le plus difficile.
Cela pour adapter. Humeurs + ou - une codification objective, relation entre comportement et humeur, capacité d'observer et trouver des stratégies et les monitorer.
Évaluer l'impact des activités sur la qualité de la vie des personnes avec démences, selon le niveau de la démence. Pendant les activités des comportements négatifs puis des évolutions positives, selon le modèle de l'animateur ou le staff va organiser un groupe avec moins de personnes.
Impact DCM sur la qualité des soins: l'utiliser pour modifier le PAI de la personne, pour l'unité ou rééquilibrer l'équipe. Les objectifs sont  : diminuer mal être et augmenter le bien être, promouvoir le staff sur l'approche du soin, bouger l'attention du staff sur les besoins psychologiques, brainstorming du staff, prévenir le burn out.
On fait des cours pour le DCM, 70 personnes formées. Formation longue.

Sylvia ' alzheimer réseau '
Assistance à domicile par les communes mais soignants changent chaque semaine. Il fallait créer le réseau alzheimer, psychologue, médecins, bénévolat, etc familles.
Point écoute téléphonique, appels des femmes et filles, les « badante », demandes pour faire des choses, des informations et comportements. 63% entrèrent dans le réseau.

Alzheimer café 30 en Italie et 6 à Treviso.
Parler, changer stratégie, une professionnel vient parler de la maladie, avec un rendez vous par mois, ou deux, ou aller dans les autres cafés, avec des programmes différents. Un facilitateur psychologue, rémunéré. Les autres sont bénévoles. Les familles viennent gratuitement et librement.
Stimulation cognitive: 4 cycles par an avec 6 ou 8 personnes. Programme Spector de l'université de Londres. Dessiner, shopping, comparer des images, sans format.
SAPAD :
' protection des aidants à domicile', des familles après 60 jours ne veulent plus le retour à la maison. Apprendre à la famille. Pas une prestation, mais un transfert de compétences
en mesurant avant et ensuite, 8 fois, une fois par semaine, ou autre rythme. La conférence des maires couvre les frais. 120 familles en 201. Couverture pour 80 familles. 50% des familles peuvent développer des dépressions. Essentiel est le soutien psychologique.

Centre spécialisé pour la démence: consultations gériatriques et neurologiques gratuites.

Notes prises par jean pierre BULTEZ.